Dimka Orlov
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Il déambule, sans but, porté par l’alcool qui lui chauffe les veines, le pousse d’une ruelle à l’autre. Il a encore dans les oreilles le rugissement de la foule, et dans le nez l’odeur du sang, de la sueur rance de son dernier adversaire. Un liquide chaud, épais coule de son nez, qu’il ne se donne pas la peine d’essuyer. Sa démarche hésite, se perd en saccades alors que ses phalanges à vif, écorchées, frôlent le mur le plus proche. Les ténèbres sont tombées sur la ville, pourtant, la nuit ici n’existe pas, recule devant les flashes éhontés des néons qui jamais ne faiblissent. Et lui agressent les rétines. Il marmonne, se repasse mentalement les scènes brouillées de l’affrontement, les détails importants, et ses muscles se raidissent, ses mains se crispent au souvenir de certaines prises dont l’alcool efface déjà les contours. Dans l’obscurité relative, son sourire ressort comme une cicatrice.
Il ne voit pas la silhouette en approche, lui rentre dedans avant de perdre l’équilibre et de se rattraper tant bien que mal à la paroi voisine. « Putain merde, tu peux pas faire gaffe non ? » La phrase est soufflée dans un grognement sourd alors qu’il dévisage l’autre sous ses mèches rendues collantes par le sang. Il ne doit pas être beau à voir. Il n’en a cure. Ses doigts se referment par réflexe sur la chaîne qui lui orne la taille, dont il se sert le plus souvent pour péter des dents. Et sa voix enrouée résonne de nouveau, sonne comme une menace.
« Tu veux crever ou bien ? C’est c’qui t’arrivera si tu fais pas un peu plus gaffe. » Il relève le nez, repousse d’un mouvement brusque du poignet les cheveux qui lui obstruent la vision, esquisse un sourire fade avant de demander, l’air vaguement intéressé «Tu cherches quelques chose dans l’coin ? Ou tu t’promènes juste ? » Non pas que la promenade en question soit une excuse valable. Peu importe les raisons qui ont poussé cet inconnu contre lui, maintenant qu’il est là, autant en tirer parti, et voir s’il a de quoi animer cette fin de nuit. Baston, picole, jeux dangereux, Dimka n’est pas regardant quant aux possibles distractions qui peuvent s’offrir à lui, se contente de ce qu’il trouve le plus souvent, quitte à provoquer un peu les choses. Il ne connait pas ce type, ne l’a jamais croisé, mais n’a pas envie de le laisser partir maintenant qu’il l’a trouvé.
Il poursuit son inspection, promène ses prunelles d’un rouge ardent un peu partout, comme pour le déshabiller des yeux, chercher le possible malaise. « Jolie gueule. » constate-t-il, un sourcil haussé dans une expression railleuse en notant les attributs félins. Sa main abandonne enfin la chaîne pour se poser sur l’épaule de l’inconnu, dans une prise à la fermeté douteuse. « Tu m’accompagnes un bout ? J’ai peur du noir chaton. » siffle-t-il dans un ricanement bref avant chercher à l’entraîner à sa suite, sans trop se soucier d’obtenir son accord.
Il ne voit pas la silhouette en approche, lui rentre dedans avant de perdre l’équilibre et de se rattraper tant bien que mal à la paroi voisine. « Putain merde, tu peux pas faire gaffe non ? » La phrase est soufflée dans un grognement sourd alors qu’il dévisage l’autre sous ses mèches rendues collantes par le sang. Il ne doit pas être beau à voir. Il n’en a cure. Ses doigts se referment par réflexe sur la chaîne qui lui orne la taille, dont il se sert le plus souvent pour péter des dents. Et sa voix enrouée résonne de nouveau, sonne comme une menace.
« Tu veux crever ou bien ? C’est c’qui t’arrivera si tu fais pas un peu plus gaffe. » Il relève le nez, repousse d’un mouvement brusque du poignet les cheveux qui lui obstruent la vision, esquisse un sourire fade avant de demander, l’air vaguement intéressé «Tu cherches quelques chose dans l’coin ? Ou tu t’promènes juste ? » Non pas que la promenade en question soit une excuse valable. Peu importe les raisons qui ont poussé cet inconnu contre lui, maintenant qu’il est là, autant en tirer parti, et voir s’il a de quoi animer cette fin de nuit. Baston, picole, jeux dangereux, Dimka n’est pas regardant quant aux possibles distractions qui peuvent s’offrir à lui, se contente de ce qu’il trouve le plus souvent, quitte à provoquer un peu les choses. Il ne connait pas ce type, ne l’a jamais croisé, mais n’a pas envie de le laisser partir maintenant qu’il l’a trouvé.
Il poursuit son inspection, promène ses prunelles d’un rouge ardent un peu partout, comme pour le déshabiller des yeux, chercher le possible malaise. « Jolie gueule. » constate-t-il, un sourcil haussé dans une expression railleuse en notant les attributs félins. Sa main abandonne enfin la chaîne pour se poser sur l’épaule de l’inconnu, dans une prise à la fermeté douteuse. « Tu m’accompagnes un bout ? J’ai peur du noir chaton. » siffle-t-il dans un ricanement bref avant chercher à l’entraîner à sa suite, sans trop se soucier d’obtenir son accord.
Devine Santocono
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THE TEARS NEVER COME, MY BODY IS NUMB
♫ Świtezianka ♪
Tout était si silencieux que c’en était déroutant. Devine allait très peu dans la partie est de l’Underground, particulièrement la nuit où le calme seul remplissait l’espace des rues étriquées. Les bâtiments étaient trop hauts pour en laisser voir le bout, à moins que ce ne fussent les lumières qui l’en empêchaient. Les néons dégueulaient leurs couleurs fluos et écriteaux tapageurs sans avoir personne à attirer. Le déviant passa sous un panneau holographique indiquant une zone pédestre pour traverser une route déserte. Aucun bruit de moteur ne se faisait entendre alors il ne prit pas la peine de regarder. De l’autre côté, il emprunta une rue plus étroite en prenant garde de ne pas frotter ses vêtements contre un mur jaune et bleu recouvert de tags illisibles. Une habitude malvenue en cette nuit puisqu’il était Asher. En témoignaient ses vêtements peu soignés : une chemise azure bien trop grande pour lui portée par-dessus un pull bleuet bouffant dont les manches dépassaient sur ses mains. Ils étaient passés de mode depuis longtemps, tout comme le jean grunge immense dont l’élastique lui faisait des chevilles minuscules. Ses baskets étaient encore très blanches, étonnamment. Ses cheveux en bataille cascadaient sur ses épaules masculines, chahutant avec une égratignure toute fraîche sur la joue. Ses lunettes de vue semblaient avoir souffert dans l’histoire, le verre droit ébréché sur le coin inférieur. Sa carte lui indiquait un distributeur de medi-packs plus très loin maintenant : c’était la raison pour laquelle il était venu dans le quartier vide en bordure de South Side.
Le bourgie retroussa son nez en sentant une odeur d’alcool. Devine grimaça, ne sachant pas s’il devait sourire ou déprimer. Cette effluve signifiait probablement la présence d’un poivrot, peut-être quelqu’un qui le malmènerait un peu. Néanmoins, il avait encore mal au genou et aux cuisses où des voyous l’avaient frappé un peu plus tôt. Il aurait préféré se soigner avant.
Perdu ainsi dans ses songes, au détour d’une ruelle, le déviant tourna en suivant les indications de son application. Perdu sur l’interface affichée directement sur sa rétine, encore en train de pivoter sur ses talons, Devine ne constata la présence d’un inconnu qu’au moment où il le percuta. Il lâcha un cri de surprise à peine contenu. Encore un peu dans la surprise, il hésita un instant sur la réaction à adopter. Ensuite, il se mit enfin à parler ; ou du moins, balbutier.
« P-Pardon... »
Comme il avait été seul jusque là, Devine avait besoin de faire un effort pour re-rentrer dans son personnage. Il porta ses deux mains sur sa chemise pour la serrer, mimant une personne mal à l’aise en présence d’étrangers. Du même temps le jeune homme dévisagea l’individu en face de lui. Il était baraqué, suffisamment pour songer qu’une patate ferait mal. Le déviant frissonna à cette idée ; ses pupilles se rétractèrent légèrement. L’ivrogne, parce que c’en était visiblement un, semblait en mauvais état. Il était probablement dangereux ou agressif. La réponse vint vite alors qu’il rouvrait la bouche, faisant sursauter une fois de plus le bourgie.
« O-Oui, pardon... » dit-il à voix basse. « Je, euh… Non, je cherche un distributeur de medi-packs... » avoua-t-il.
Rien de mieux que de répondre honnêtement aux questions pour paraître inoffensif. Il poursuivit son acte, décidé à paraître comme un chaton docile :
« Je, euh… Je peux vous aider ? »
Ses mains resserrèrent leur étreinte sur le vêtement froissé. Si ses oreilles étaient baissées, le balancement serein de sa queue était un élément trahissant son calme intérieur. Pour le moment, il avait encore la sensation de maîtriser ce qui l’entourait. Il jaugeait son interlocuteur car, s’il n’aurait pas dit non pour se faire frapper par un éphèbe malgré les vapeurs d’alcool, Devine n’avait pas envie de crever non plus. Le déviant se fustigea intérieurement de ne savoir rougir sur commande lorsque l’inconnu le complimenta. Au lieu de quoi il ouvrit la bouche, baissa les yeux, claqua ses lèvres l’une contre l’autre. C’était le mieux qu’il pouvait faire pour avoir l’air gêné alors qu’il pensait que oui, évidemment qu’il avait une jolie gueule.
Le jeune homme ne dit rien lorsque l’autre posa sa main sur son épaule, ni ne chercha à le repousser. À l’inverse il chercha ses yeux, fronça les sourcils, visiblement embêté mais incapable de dire non.
« Euh, d’acc... » débuta-t-il inutilement puisque l’étranger l’entraîna aussitôt. « Où… Où ça ? » se risqua-t-il de demander.
Un risque volontaire qui lui provoqua un autre frémissement le long de son échine. Il se doutait bien qu’il n’y avait pas de destination particulière, et c’était tant mieux.
♫ Świtezianka ♪
Tout était si silencieux que c’en était déroutant. Devine allait très peu dans la partie est de l’Underground, particulièrement la nuit où le calme seul remplissait l’espace des rues étriquées. Les bâtiments étaient trop hauts pour en laisser voir le bout, à moins que ce ne fussent les lumières qui l’en empêchaient. Les néons dégueulaient leurs couleurs fluos et écriteaux tapageurs sans avoir personne à attirer. Le déviant passa sous un panneau holographique indiquant une zone pédestre pour traverser une route déserte. Aucun bruit de moteur ne se faisait entendre alors il ne prit pas la peine de regarder. De l’autre côté, il emprunta une rue plus étroite en prenant garde de ne pas frotter ses vêtements contre un mur jaune et bleu recouvert de tags illisibles. Une habitude malvenue en cette nuit puisqu’il était Asher. En témoignaient ses vêtements peu soignés : une chemise azure bien trop grande pour lui portée par-dessus un pull bleuet bouffant dont les manches dépassaient sur ses mains. Ils étaient passés de mode depuis longtemps, tout comme le jean grunge immense dont l’élastique lui faisait des chevilles minuscules. Ses baskets étaient encore très blanches, étonnamment. Ses cheveux en bataille cascadaient sur ses épaules masculines, chahutant avec une égratignure toute fraîche sur la joue. Ses lunettes de vue semblaient avoir souffert dans l’histoire, le verre droit ébréché sur le coin inférieur. Sa carte lui indiquait un distributeur de medi-packs plus très loin maintenant : c’était la raison pour laquelle il était venu dans le quartier vide en bordure de South Side.
Le bourgie retroussa son nez en sentant une odeur d’alcool. Devine grimaça, ne sachant pas s’il devait sourire ou déprimer. Cette effluve signifiait probablement la présence d’un poivrot, peut-être quelqu’un qui le malmènerait un peu. Néanmoins, il avait encore mal au genou et aux cuisses où des voyous l’avaient frappé un peu plus tôt. Il aurait préféré se soigner avant.
Perdu ainsi dans ses songes, au détour d’une ruelle, le déviant tourna en suivant les indications de son application. Perdu sur l’interface affichée directement sur sa rétine, encore en train de pivoter sur ses talons, Devine ne constata la présence d’un inconnu qu’au moment où il le percuta. Il lâcha un cri de surprise à peine contenu. Encore un peu dans la surprise, il hésita un instant sur la réaction à adopter. Ensuite, il se mit enfin à parler ; ou du moins, balbutier.
« P-Pardon... »
Comme il avait été seul jusque là, Devine avait besoin de faire un effort pour re-rentrer dans son personnage. Il porta ses deux mains sur sa chemise pour la serrer, mimant une personne mal à l’aise en présence d’étrangers. Du même temps le jeune homme dévisagea l’individu en face de lui. Il était baraqué, suffisamment pour songer qu’une patate ferait mal. Le déviant frissonna à cette idée ; ses pupilles se rétractèrent légèrement. L’ivrogne, parce que c’en était visiblement un, semblait en mauvais état. Il était probablement dangereux ou agressif. La réponse vint vite alors qu’il rouvrait la bouche, faisant sursauter une fois de plus le bourgie.
« O-Oui, pardon... » dit-il à voix basse. « Je, euh… Non, je cherche un distributeur de medi-packs... » avoua-t-il.
Rien de mieux que de répondre honnêtement aux questions pour paraître inoffensif. Il poursuivit son acte, décidé à paraître comme un chaton docile :
« Je, euh… Je peux vous aider ? »
Ses mains resserrèrent leur étreinte sur le vêtement froissé. Si ses oreilles étaient baissées, le balancement serein de sa queue était un élément trahissant son calme intérieur. Pour le moment, il avait encore la sensation de maîtriser ce qui l’entourait. Il jaugeait son interlocuteur car, s’il n’aurait pas dit non pour se faire frapper par un éphèbe malgré les vapeurs d’alcool, Devine n’avait pas envie de crever non plus. Le déviant se fustigea intérieurement de ne savoir rougir sur commande lorsque l’inconnu le complimenta. Au lieu de quoi il ouvrit la bouche, baissa les yeux, claqua ses lèvres l’une contre l’autre. C’était le mieux qu’il pouvait faire pour avoir l’air gêné alors qu’il pensait que oui, évidemment qu’il avait une jolie gueule.
Le jeune homme ne dit rien lorsque l’autre posa sa main sur son épaule, ni ne chercha à le repousser. À l’inverse il chercha ses yeux, fronça les sourcils, visiblement embêté mais incapable de dire non.
« Euh, d’acc... » débuta-t-il inutilement puisque l’étranger l’entraîna aussitôt. « Où… Où ça ? » se risqua-t-il de demander.
Un risque volontaire qui lui provoqua un autre frémissement le long de son échine. Il se doutait bien qu’il n’y avait pas de destination particulière, et c’était tant mieux.
Dimka Orlov
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Un nouveau rire s’échappe de sa gorge alors qu’il entend les miaulements du chaton qu’il ne tarde pas à relâcher, sans pour autant s’éloigner de lui. Il avance toujours, mécaniquement, sourcils froncés devant l’effort de concentration permanent auquel l’oblige le simple fait de marcher. « Un medi-pack ouais, c’est sympa d’penser à moi. » commente-t-il en faisant un inventaire mental bref de ses propres blessures. Rien de grave. L’une de ses mains se porte vers son arcade éclatée, tâte le vide habitant désormais la place de son ancien piercing. Encore un de perdu. Puis ses doigts descendent dans un mouvement lent, viennent effleurer les bords de sa lèvre inférieure fendue, et un sourire s’amorce alors qu’une lueur de ravissement s’étire dans ses prunelles sanglantes. Il a toujours aimé le gout du sang.
« M’aider. J’crois pas non. Mais ptêtre que tu peux encore t’aider toi-même. » note-t-il en se tournant maladroitement de temps à autre pour s’assurer que l’autre ne lui fausse pas compagnie. « On va où ? J’pourrais bien t’ramener chez moi, mais j’doute que l’environnement t’convienne. Tu connais un coin sympa où passer la nuit ? J'irai bien aux putes, mais j'ai encore l'dos éclaté d'la dernière fois. » Son regard s’attarde sur la queue féline qu’il aperçoit de temps à autre, qu’il a bien envie d’attraper ne serait-ce que pour voir si l’autre ressent quelque chose ou pas. Il a déjà vu ce genre de prothèse, se demande toujours quel effet cela peut bien faire de devoir considérer comme une partie intégrante de son propre corps des éléments qui n’ont souvent rien d’humain. Un masque perplexe se peint sur ses traits et il s’arrête brusquement, pivote d’un bloc pour faire face au type, un doigt pointé dans sa direction.
« Dis-moi… » commence-t-il avant de s’interrompre, ses mains fouillant les poches de son jean lui tombant bas sur les hanches pour attraper son paquet de clopes. Il en saisit une, la fiche entre ses lèvres, une lueur chétive se laissant entrevoir avant qu’un nuage de fumée ne s’extirpe du petit tube pour annoncer la mise en route du produit, inspire lentement, et reprend la parole pour poser sa question. « C’pas douloureux ces machins ? Si quelqu’un t’marche sur la queue, tu douilles ? Y’a des nerfs ? C’est… sensible ? » Il ne demande pas s’il peut toucher, se contente d’observer l’ensemble en vacillant légèrement. « J’veux pas rentrer. Y’a rien qui m’attend au bar. Encore moins à c’t’heure. C’était quoi tes plans ? A part ton medi-pack à la con, qui utilise vraiment ça, sérieux ? La douleur, faut la sentir, si tu sens plus rien, qu’t’es réparé à peine amoché, comment tu mesures encore le risque, eh ? »
Il se passe une main sur le visage, cueille la cigarette entre deux doigts pour la garder à la main avant de se retourner vers la rue déserte, pensif. « Ils t’ont fait du mal ? » Un simple murmure, qui ne précise en rien la pensée du balafré. Et la question vague se perd dans l’air du soir, avalée par le silence qui les enveloppe de toute part. « J’déteste ce coin, la nuit, c’est comme si tout était mort. Montre-moi des trucs sympas, et peut-être que j’te le revaudrai. Ou peut-être pas. » Il sourit toujours, sans la moindre joie cette fois, comme vidé de toute émotion réelle. Son corps tangue agréablement d’un côté, puis d’un autre, comme si la gravité ne parvenait à arrêter son choix. « T’es déjà allé à l’Arena ? Les combats, tu connais un peu ? Ou t’es du genre à mater en t’branlant dans ton coin ? » Subitement las du balancement, il s’adosse contre un mur, termine sa cigarette avant d’en glisser le mégot dans sa poche, revient caresser le chat d’un regard affamé.
« M’aider. J’crois pas non. Mais ptêtre que tu peux encore t’aider toi-même. » note-t-il en se tournant maladroitement de temps à autre pour s’assurer que l’autre ne lui fausse pas compagnie. « On va où ? J’pourrais bien t’ramener chez moi, mais j’doute que l’environnement t’convienne. Tu connais un coin sympa où passer la nuit ? J'irai bien aux putes, mais j'ai encore l'dos éclaté d'la dernière fois. » Son regard s’attarde sur la queue féline qu’il aperçoit de temps à autre, qu’il a bien envie d’attraper ne serait-ce que pour voir si l’autre ressent quelque chose ou pas. Il a déjà vu ce genre de prothèse, se demande toujours quel effet cela peut bien faire de devoir considérer comme une partie intégrante de son propre corps des éléments qui n’ont souvent rien d’humain. Un masque perplexe se peint sur ses traits et il s’arrête brusquement, pivote d’un bloc pour faire face au type, un doigt pointé dans sa direction.
« Dis-moi… » commence-t-il avant de s’interrompre, ses mains fouillant les poches de son jean lui tombant bas sur les hanches pour attraper son paquet de clopes. Il en saisit une, la fiche entre ses lèvres, une lueur chétive se laissant entrevoir avant qu’un nuage de fumée ne s’extirpe du petit tube pour annoncer la mise en route du produit, inspire lentement, et reprend la parole pour poser sa question. « C’pas douloureux ces machins ? Si quelqu’un t’marche sur la queue, tu douilles ? Y’a des nerfs ? C’est… sensible ? » Il ne demande pas s’il peut toucher, se contente d’observer l’ensemble en vacillant légèrement. « J’veux pas rentrer. Y’a rien qui m’attend au bar. Encore moins à c’t’heure. C’était quoi tes plans ? A part ton medi-pack à la con, qui utilise vraiment ça, sérieux ? La douleur, faut la sentir, si tu sens plus rien, qu’t’es réparé à peine amoché, comment tu mesures encore le risque, eh ? »
Il se passe une main sur le visage, cueille la cigarette entre deux doigts pour la garder à la main avant de se retourner vers la rue déserte, pensif. « Ils t’ont fait du mal ? » Un simple murmure, qui ne précise en rien la pensée du balafré. Et la question vague se perd dans l’air du soir, avalée par le silence qui les enveloppe de toute part. « J’déteste ce coin, la nuit, c’est comme si tout était mort. Montre-moi des trucs sympas, et peut-être que j’te le revaudrai. Ou peut-être pas. » Il sourit toujours, sans la moindre joie cette fois, comme vidé de toute émotion réelle. Son corps tangue agréablement d’un côté, puis d’un autre, comme si la gravité ne parvenait à arrêter son choix. « T’es déjà allé à l’Arena ? Les combats, tu connais un peu ? Ou t’es du genre à mater en t’branlant dans ton coin ? » Subitement las du balancement, il s’adosse contre un mur, termine sa cigarette avant d’en glisser le mégot dans sa poche, revient caresser le chat d’un regard affamé.
Devine Santocono
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THE TEARS NEVER COME, MY BODY IS NUMB
« C-Chez toi ?... » répéta-t-il en bafouillant. Devine déglutit difficilement. D’un œil extérieur, cela était probablement de la peur ; c’était loin d’être le cas. Un frémissement d’excitation lui étira nerveusement l’une des commissures de ses lèvres. Ses oreilles s’étaient redressées, à l’instar d’un chat attentif et intéressé. Le déviant se reprit rapidement, les inclinant en arrière d’un effort invisible. Il joignit fébrilement ses mains pour jouer avec le col de sa chemise. Baissant le regard du même temps, il balbutia volontairement :
« J-Je sais pas trop où… Euh… Y’a des hôtels pas chers sinon, pas loin... »
Il tentait de montrer un raisonnement naturel, comme s’il était un citoyen paumé lambda. La réponse la plus ordinaire du monde. Devine n’allait certainement pas ramener ce taré chez lui, et puis, ce n’était pas comme s’il était capable de rentrer sans se faire arrêter par les Cops dans son quartier bourgeois. Le garçon redressa soudain son menton alors que l’inconnu lui adressait la parole pour finalement s’interrompre. Intentionnellement, Devine continua d’avancer pour s’arrêter maladroitement, manquant de percuter son dangereux interlocuteur. Il s’excusa de paroles confuses et incompréhensibles, ses yeux rivés sur le sol. Il ne les releva que pour croiser les iris sanguins de l’étranger posant enfin sa question. Le jeune homme ne pouvait pas lui répondre qu’il était d’accord : sentir la douleur, évidemment ! Il ne pouvait pas non plus lui dire que son travail dépendait de son apparence et que le moindre bobo pouvait lui valoir une retenue de salaire. Et puis, les apparences c’était un peu le levier social d’un bourgie. Le déviant remit son dos droit, fit semblant de chercher ses mots en regardant un peu partout, semblable à un animal coincé contre un mur.
« Euh, bah… C’est pas nécessaire mais les miens ont des nerfs artificiels, oui... »
Intérieurement, il songea que c’était le moment de jouer les pathos pour se rendre plus minable encore. Alors il poursuivit, avec un faux sourire gêné en fixant ses pieds :
« M-Ma patronne m’a forcé à les avoir pour m’humilier... » Et ça marchait terriblement bien : nombreux étaient ceux à se foutre de lui en le traitant de nerd ou de pervers. « ...et elle a décidé pour moi d’un peu tout, notamment les nerfs... » Ce qui l’arrangeait bien niveau douleur. « ...même si je voulais pas. »
Véritable mensonge ; pour la dernière partie, en tout cas. Il n’avait jamais voulu se retrouver avec des appendices félins. Il se trouvait ridicule et ne comprenait pas du tout les gens avec ce genre de penchants, mais bon : qui était-il pour juger les kinks des autres ? Il avait été maltraité pour en arriver là, puis malmené pour apparaître ainsi. Il était gagnant, en fin de compte. Nonobstant ses épaules courbées en avant, Devine hissa le haut de son corps pour que son visage fasse face à son interlocuteur. Il lui offrit un sourire contrit.
« P-Pathétique, hein ? »
C’était la touche finale. Le déviant se félicitait intérieurement de sa performance ; et tant pis si le rustre en face le regardait à peine ou non, s’il le considérait à peine ou non. Il n’avait pas besoin des autres pour booster son ego, en dépit de sa comédie.
« A-Au bar ? Tu tiens un bar ? Ou c’est juste... » Malgré lui, un soupçon de jugement se fit sentir dans le dégoût qui plissa ses yeux tandis qu’il détaillait l’homme. « Ton bar habituel ? » Ensuite, il baissa les yeux pour dire avec embarras : « E-Enfin, t’as pas à m’dire, peu importe... » Il releva son regard sur l’inconnu. « J’ai pas d’plan non plus à part, bah... » Il effleura son égratignure. « Je connais pas le coin… Pardon... »
Tout à coup, la surprise agita le jeu mollasson de Devine.
« M-Me branler, que ?... » répéta-t-il tout ébaubi. « J’y suis jamais allé à l’Arena, non... » avoua-t-il sans mentir, pour une fois. « C-C’est pour ça… Que t’es blessé ? Tu combats là-bas ? »
Les muscles raidis par une tension enivrante, un frisson parcouru son échine et ses pupilles se contractèrent alors qu’il osa demander en temps que Devine et non Asher, le ton plus assuré :
« C’est bien ? Ça fait mal ? »
« C-Chez toi ?... » répéta-t-il en bafouillant. Devine déglutit difficilement. D’un œil extérieur, cela était probablement de la peur ; c’était loin d’être le cas. Un frémissement d’excitation lui étira nerveusement l’une des commissures de ses lèvres. Ses oreilles s’étaient redressées, à l’instar d’un chat attentif et intéressé. Le déviant se reprit rapidement, les inclinant en arrière d’un effort invisible. Il joignit fébrilement ses mains pour jouer avec le col de sa chemise. Baissant le regard du même temps, il balbutia volontairement :
« J-Je sais pas trop où… Euh… Y’a des hôtels pas chers sinon, pas loin... »
Il tentait de montrer un raisonnement naturel, comme s’il était un citoyen paumé lambda. La réponse la plus ordinaire du monde. Devine n’allait certainement pas ramener ce taré chez lui, et puis, ce n’était pas comme s’il était capable de rentrer sans se faire arrêter par les Cops dans son quartier bourgeois. Le garçon redressa soudain son menton alors que l’inconnu lui adressait la parole pour finalement s’interrompre. Intentionnellement, Devine continua d’avancer pour s’arrêter maladroitement, manquant de percuter son dangereux interlocuteur. Il s’excusa de paroles confuses et incompréhensibles, ses yeux rivés sur le sol. Il ne les releva que pour croiser les iris sanguins de l’étranger posant enfin sa question. Le jeune homme ne pouvait pas lui répondre qu’il était d’accord : sentir la douleur, évidemment ! Il ne pouvait pas non plus lui dire que son travail dépendait de son apparence et que le moindre bobo pouvait lui valoir une retenue de salaire. Et puis, les apparences c’était un peu le levier social d’un bourgie. Le déviant remit son dos droit, fit semblant de chercher ses mots en regardant un peu partout, semblable à un animal coincé contre un mur.
« Euh, bah… C’est pas nécessaire mais les miens ont des nerfs artificiels, oui... »
Intérieurement, il songea que c’était le moment de jouer les pathos pour se rendre plus minable encore. Alors il poursuivit, avec un faux sourire gêné en fixant ses pieds :
« M-Ma patronne m’a forcé à les avoir pour m’humilier... » Et ça marchait terriblement bien : nombreux étaient ceux à se foutre de lui en le traitant de nerd ou de pervers. « ...et elle a décidé pour moi d’un peu tout, notamment les nerfs... » Ce qui l’arrangeait bien niveau douleur. « ...même si je voulais pas. »
Véritable mensonge ; pour la dernière partie, en tout cas. Il n’avait jamais voulu se retrouver avec des appendices félins. Il se trouvait ridicule et ne comprenait pas du tout les gens avec ce genre de penchants, mais bon : qui était-il pour juger les kinks des autres ? Il avait été maltraité pour en arriver là, puis malmené pour apparaître ainsi. Il était gagnant, en fin de compte. Nonobstant ses épaules courbées en avant, Devine hissa le haut de son corps pour que son visage fasse face à son interlocuteur. Il lui offrit un sourire contrit.
« P-Pathétique, hein ? »
C’était la touche finale. Le déviant se félicitait intérieurement de sa performance ; et tant pis si le rustre en face le regardait à peine ou non, s’il le considérait à peine ou non. Il n’avait pas besoin des autres pour booster son ego, en dépit de sa comédie.
« A-Au bar ? Tu tiens un bar ? Ou c’est juste... » Malgré lui, un soupçon de jugement se fit sentir dans le dégoût qui plissa ses yeux tandis qu’il détaillait l’homme. « Ton bar habituel ? » Ensuite, il baissa les yeux pour dire avec embarras : « E-Enfin, t’as pas à m’dire, peu importe... » Il releva son regard sur l’inconnu. « J’ai pas d’plan non plus à part, bah... » Il effleura son égratignure. « Je connais pas le coin… Pardon... »
Tout à coup, la surprise agita le jeu mollasson de Devine.
« M-Me branler, que ?... » répéta-t-il tout ébaubi. « J’y suis jamais allé à l’Arena, non... » avoua-t-il sans mentir, pour une fois. « C-C’est pour ça… Que t’es blessé ? Tu combats là-bas ? »
Les muscles raidis par une tension enivrante, un frisson parcouru son échine et ses pupilles se contractèrent alors qu’il osa demander en temps que Devine et non Asher, le ton plus assuré :
« C’est bien ? Ça fait mal ? »
Dimka Orlov
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S’il est trop bourré pour faire dans la psychologie, le balafré ne peut se défaire de l’impression étrange que lui laisse l’inconnu. Comme si quelque chose en lui n’était pas naturel. Dim n’arrive pas à mettre le doigt dessus, mais la sensation subsiste, s’accentue à mesure que l’autre lui offre ses réponses de ce petit ton incertain qui contribue à semer le doute dans l’esprit du stray. « J’vais pas t’violer tu sais. » lâche-t-il dans une tentative de détendre un peu son interlocuteur.
« T’as des soucis pour t’exprimer ou t’es juste trop sous mon charme pour parler normalement ? » demande-t-il avec un sourire en coin, balayant les explications à venir d’un ample mouvement des bras. « C’est écrit sur ta gueule que t’as rien à foutre ici, mais t’inquiète, j’dirai rien. » Il pose un doigt sur ses propres lèvres pour illustrer toute la discrétion dont il est capable, éclate de rire lorsque l’autre perd ses moyens devant son vocabulaire. « Se branler. Oui, tu sais, ce truc qu’on fait généralement d’une main ? Tu veux que j’te montre ? » Il se mord les lèvres, visiblement ravi de son effet, avant de retrouver une once de sérieux pour revenir à son sujet. « Ouais j’combats, d’temps en temps. » Une lueur dangereuse brûle au fond de ses yeux, l’espace d’un instant, disparaît presque aussitôt, avalée par les reflets des néons. « Mal ? J’sais pas mec, est-ce qu’un poing dans la gueule fait mal ? » Il ricane, tâte du bout de la langue sa lèvre éclatée, se tâte lentement la mâchoire à la recherche d’une dent branlante. « Ouais ça fait mal, mais ça vaut l’coup. J’te montrera à l’occaz’, si t’as pas peur de pas ressortir entier. » Un haussement d’épaules. Les combats sont souvent sanglants, surtout lorsqu’il s’agit de corps à corps brutaux loin de la technique déployée par les propriétaires de robots.
« Si ça fait pas mal, ça m’intéresse pas. J’suis pas maso, mais l’adrénaline qui déferle, c’est quelque chose. Et ensuite, même si t’es cassé d’partout, qu’tu peux pas aligner deux pas, tu sais, tu sais qu’t’as vécu, au moins quelques minutes, à fond. » Il se tait, laisse le silence revenir en se repassant mentalement le film de leur échange. « J’ai un bar, mais c’est un vieux truc merdique, pas sûr que ça t’plaise. » glisse-t-il bien que l’idée de l’y traîner ne soit finalement pas pour lui déplaire. La fièvre le quitte peu à peu, lui laisse cette désagréable frustration qui l’attrape toujours après les affrontements, un vide qu’il peine de plus en plus à combler. D’un claquement de langue, il repousse ces pensées intrusives, désagréables, recentre son attention sur son intéressant interlocuteur.
« C’est quoi ton p’tit nom, j’vais pas t’appeler minou toute la nuit, ça m’fout mal à l’aise. » Il glisse ses mains dans ses poches, tourne sur lui-même en fredonnant un air sûrement ramené de l’Arena. L’endroit lui manque déjà. « Les blessures, c’est rien. Amène-toi, on va t’trouver ton pack à la con, et ensuite on avisera. T’es pas pathétique, t’as juste l’air un peu largué. » Son propre constat le fait rire, un rire qui lui dévale de la gorge pour finir en quinte de toux. Une fois son souffle retrouvé, il se masse pensivement les côtes, notant ça et là les emplacements de futurs hématomes. Rien de cassé, mais il ne s’est pas raté. « Faudrait j’me trouve une infirmière à temps plein, ce serait vachement plus sympa que toutes ces merdes qu’on nous fait avaler pour nous faire sentir comme neuf, tu crois pas ? T’en connaîtrais pas une par hasard ? » Laissant sa question flotter dans l’air, il observe rapidement les alentours, comme pour s’assurer qu’aucune autre silhouette ne rôde dans l’obscurité. « Faut pas qu’on s’attarde trop ici, j’sens pas vraiment l’coin. » souligne-t-il en portant le poids de ses prunelles sur le jeune homme.
« T’as des soucis pour t’exprimer ou t’es juste trop sous mon charme pour parler normalement ? » demande-t-il avec un sourire en coin, balayant les explications à venir d’un ample mouvement des bras. « C’est écrit sur ta gueule que t’as rien à foutre ici, mais t’inquiète, j’dirai rien. » Il pose un doigt sur ses propres lèvres pour illustrer toute la discrétion dont il est capable, éclate de rire lorsque l’autre perd ses moyens devant son vocabulaire. « Se branler. Oui, tu sais, ce truc qu’on fait généralement d’une main ? Tu veux que j’te montre ? » Il se mord les lèvres, visiblement ravi de son effet, avant de retrouver une once de sérieux pour revenir à son sujet. « Ouais j’combats, d’temps en temps. » Une lueur dangereuse brûle au fond de ses yeux, l’espace d’un instant, disparaît presque aussitôt, avalée par les reflets des néons. « Mal ? J’sais pas mec, est-ce qu’un poing dans la gueule fait mal ? » Il ricane, tâte du bout de la langue sa lèvre éclatée, se tâte lentement la mâchoire à la recherche d’une dent branlante. « Ouais ça fait mal, mais ça vaut l’coup. J’te montrera à l’occaz’, si t’as pas peur de pas ressortir entier. » Un haussement d’épaules. Les combats sont souvent sanglants, surtout lorsqu’il s’agit de corps à corps brutaux loin de la technique déployée par les propriétaires de robots.
« Si ça fait pas mal, ça m’intéresse pas. J’suis pas maso, mais l’adrénaline qui déferle, c’est quelque chose. Et ensuite, même si t’es cassé d’partout, qu’tu peux pas aligner deux pas, tu sais, tu sais qu’t’as vécu, au moins quelques minutes, à fond. » Il se tait, laisse le silence revenir en se repassant mentalement le film de leur échange. « J’ai un bar, mais c’est un vieux truc merdique, pas sûr que ça t’plaise. » glisse-t-il bien que l’idée de l’y traîner ne soit finalement pas pour lui déplaire. La fièvre le quitte peu à peu, lui laisse cette désagréable frustration qui l’attrape toujours après les affrontements, un vide qu’il peine de plus en plus à combler. D’un claquement de langue, il repousse ces pensées intrusives, désagréables, recentre son attention sur son intéressant interlocuteur.
« C’est quoi ton p’tit nom, j’vais pas t’appeler minou toute la nuit, ça m’fout mal à l’aise. » Il glisse ses mains dans ses poches, tourne sur lui-même en fredonnant un air sûrement ramené de l’Arena. L’endroit lui manque déjà. « Les blessures, c’est rien. Amène-toi, on va t’trouver ton pack à la con, et ensuite on avisera. T’es pas pathétique, t’as juste l’air un peu largué. » Son propre constat le fait rire, un rire qui lui dévale de la gorge pour finir en quinte de toux. Une fois son souffle retrouvé, il se masse pensivement les côtes, notant ça et là les emplacements de futurs hématomes. Rien de cassé, mais il ne s’est pas raté. « Faudrait j’me trouve une infirmière à temps plein, ce serait vachement plus sympa que toutes ces merdes qu’on nous fait avaler pour nous faire sentir comme neuf, tu crois pas ? T’en connaîtrais pas une par hasard ? » Laissant sa question flotter dans l’air, il observe rapidement les alentours, comme pour s’assurer qu’aucune autre silhouette ne rôde dans l’obscurité. « Faut pas qu’on s’attarde trop ici, j’sens pas vraiment l’coin. » souligne-t-il en portant le poids de ses prunelles sur le jeune homme.
Devine Santocono
Bourgies
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Presque déçu. Ses mains accentuant la pression sur les tissus qu’il tenait, Devine se sentait trompé dans ses espérances. Peut-être que l’étranger mentait en disant ne pas vouloir le violer ? Bah, c’était un espoir auquel le déviant n’avait pas envie de s’accrocher. La surprise brutale des âmes violentes faisait partie de ce qu’il aimait. L’inconnu continuation de parler, lui demandant s’il était sous son charme ou s’il avait des problèmes d’élocution. Un sourire amusé difficilement contenu, tentant d’y ajouter une gêne chimérique, le bourgie répondit :
« L-Les deux ? »
Il fallait être malin pour rayer la mention inutile : un mensonge mélangé à un fait réel, caché derrière des traits souriants. Devine baissa les yeux, fit jouer ses doigts sur sa chemise, mima l’embarras. Il inclina davantage son crâne pour accentuer son trouble fictif lorsque son interlocuteur rebondit sur l’action de se « branler ». Ses yeux ne s’offrirent à la vue de l’autre que lorsque sa curiosité reprit le dessus, un frisson dans son dos et le fond de son regard brillant étonnamment avec une forme d’espoir confus. Plus encore lorsque l’inconnu menaça le déviant de lui faire une démonstration de brutalité physique. Non, Devine n’avait pas peur de ne pas ressortir entier : ce qu’il l’effrayait, c’était que ses désirs différents soient dévoilés lors de ces expériences agréablement horribles. Il ne dit rien, se contentant de rebaisser la tête avec des yeux pétillants à l’opposé de sa moue intimidée. Du coin de l'œil, le félidé reporta son attention sur l’étranger qui s’expliquait. Il se sentait rassuré de ne pas le savoir masochiste : il ne savait jamais comment se comporter avec quelqu’un trop similaire à lui. Des tremblements involontaires parcoururent son épiderme, un état d’excitation naissant en écoutant le récit du combattant. Le silence s’imposa entre eux quelques instants sans que le bourgie ne dise quoi que ce soit et finalement, ce fut l’autre qui reprit la parole une fois de plus. Il revint en arrière sur la conversation, demandant un effort à Devine pour le suivre. Ha, oui, le bar. Il avait déjà oublié, dorénavant perdu dans ses fantasmes secrets.
« Si j’aimais pas les trucs merdiques j’serais pas ici... » laissa-t-il s’échapper, son ton de moins en moins confiant au fil des mots.
Son attitude mima l’excuse sans que rien ne passe le seuil de ses lèvres. Faisant semblant de sursauter, les oreilles en arrière et la queue affolée, il dit sans hésiter :
« Asher. Et… Et toi, débuta-t-il de demander en fuyant son interlocuteur du regard, je peux t’appeler comment ? »
Le félidé suivit docilement l’inconnu, le menton relevé un instant le temps de consulter la carte projetée sur sa rétine. Il ricana dans le même intervalle.
« Oui, j’connais quelques infirmières mais j’doute que tu aies les moyens… »
Il avait rétorqué avec tant de naturel et d’assurance que Devine paniqua, se dépêchant alors d’ajouter avec embarras et affolement :
« E-Enfin, finalement, te trouver une petite copine ça peut être le même résultat et c’est moins cher... »
Il débitait très vite et détestait ça. Le déviant n’avait aucun problème à se montrer vulnérable ou terrifié tant que cela restait dans le cadre de Asher néanmoins, en cet instant, ces émotions étaient les siennes. Il avait la sensation désagréable de se mettre à nu. Paradoxalement… Il adorait ça, si bien qu’il n’arrivait pas à effacer le sourire gêné qui éclaircissait son visage.
« D’accord, allons-y. » Il s’avança de quelques pas, montra du doigt une intersection un peu plus loin en regardant l’inconnu. « C’est juste après, à gauche. On partira vite. » Plus embarrassé, il interrogea : « Euh, après tu… Tu veux que je te trouve un hôtel ou ?... »
« L-Les deux ? »
Il fallait être malin pour rayer la mention inutile : un mensonge mélangé à un fait réel, caché derrière des traits souriants. Devine baissa les yeux, fit jouer ses doigts sur sa chemise, mima l’embarras. Il inclina davantage son crâne pour accentuer son trouble fictif lorsque son interlocuteur rebondit sur l’action de se « branler ». Ses yeux ne s’offrirent à la vue de l’autre que lorsque sa curiosité reprit le dessus, un frisson dans son dos et le fond de son regard brillant étonnamment avec une forme d’espoir confus. Plus encore lorsque l’inconnu menaça le déviant de lui faire une démonstration de brutalité physique. Non, Devine n’avait pas peur de ne pas ressortir entier : ce qu’il l’effrayait, c’était que ses désirs différents soient dévoilés lors de ces expériences agréablement horribles. Il ne dit rien, se contentant de rebaisser la tête avec des yeux pétillants à l’opposé de sa moue intimidée. Du coin de l'œil, le félidé reporta son attention sur l’étranger qui s’expliquait. Il se sentait rassuré de ne pas le savoir masochiste : il ne savait jamais comment se comporter avec quelqu’un trop similaire à lui. Des tremblements involontaires parcoururent son épiderme, un état d’excitation naissant en écoutant le récit du combattant. Le silence s’imposa entre eux quelques instants sans que le bourgie ne dise quoi que ce soit et finalement, ce fut l’autre qui reprit la parole une fois de plus. Il revint en arrière sur la conversation, demandant un effort à Devine pour le suivre. Ha, oui, le bar. Il avait déjà oublié, dorénavant perdu dans ses fantasmes secrets.
« Si j’aimais pas les trucs merdiques j’serais pas ici... » laissa-t-il s’échapper, son ton de moins en moins confiant au fil des mots.
Son attitude mima l’excuse sans que rien ne passe le seuil de ses lèvres. Faisant semblant de sursauter, les oreilles en arrière et la queue affolée, il dit sans hésiter :
« Asher. Et… Et toi, débuta-t-il de demander en fuyant son interlocuteur du regard, je peux t’appeler comment ? »
Le félidé suivit docilement l’inconnu, le menton relevé un instant le temps de consulter la carte projetée sur sa rétine. Il ricana dans le même intervalle.
« Oui, j’connais quelques infirmières mais j’doute que tu aies les moyens… »
Il avait rétorqué avec tant de naturel et d’assurance que Devine paniqua, se dépêchant alors d’ajouter avec embarras et affolement :
« E-Enfin, finalement, te trouver une petite copine ça peut être le même résultat et c’est moins cher... »
Il débitait très vite et détestait ça. Le déviant n’avait aucun problème à se montrer vulnérable ou terrifié tant que cela restait dans le cadre de Asher néanmoins, en cet instant, ces émotions étaient les siennes. Il avait la sensation désagréable de se mettre à nu. Paradoxalement… Il adorait ça, si bien qu’il n’arrivait pas à effacer le sourire gêné qui éclaircissait son visage.
« D’accord, allons-y. » Il s’avança de quelques pas, montra du doigt une intersection un peu plus loin en regardant l’inconnu. « C’est juste après, à gauche. On partira vite. » Plus embarrassé, il interrogea : « Euh, après tu… Tu veux que je te trouve un hôtel ou ?... »
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